Ah ! La Tundra, cheval des neiges et de la glace !
Cela fait presque trois années qu’elle sommeillait dans l’atelier d’Akunnaaq.
Pourtant, ça n’a pas été trop dur de remettre cette mécanique en route.
Un peu comme les chiens de traîneau groenlandais qui dès les premiers froids supplient que leur maître les arnache.
Les caresses de Gwen transformée pour l’occasion en mécanicienne motoriste et le petit coup de fouet final de Philippe (traction de la cordelette du démarreur 😁) ont vite fait vrombir le moteur, soulevant des gerbes de cristaux de glace.
Il ne restait plus qu’à atteler le traîneau porte-bagages et prendre la piste vers Kassarfik à une vingtaine de kilomètres.
Moins dune heure plus tard, la bête avait retrouvé le bercail, heureuse de retrouver le bateau qui l’a amenée au Groenland depuis les Territoires du nord-ouest canadien en 2014.
En 2019, Rossinante avait donné quelques signes de faiblesse du côté des rotules
Puis les roulettes de fortune en bois n’ayant pas résisté, nous avions persévéré et remis la mécanique en état.
Texte : Patrick G.-L.
Artistes en Arctique 
Extraordinaire ! Félicitations !! Pour ceux qui avons vu ses dernières courses avant la crise finale de paralysie, je peux dire que nous sommes très touchés de la voir renaître et gambader comme une jeunesse ! Ça donne envie ! Chic, vous n’aurez plus à tirer derrière vous les bidons d’eau après les avoir remplis la source ! Phil, tu veux que je te prête à nouveau mon petit gps portable pour les prochaines virées sur Rossinante ???
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Merci Patrick pour ce billet fort croustillant ! Une précision quand même, de taiile: la toundra a passé les 3 ans dehors, été comme hiver… ce n’est qu’une fois démarrée que nous l’avons rentrée dans l’atelier pour la dégeler et huiler les roulements !!!
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