Après les déboires de la première réparation, le tandem de mécaniciens en roues de brouette a dû revoir sa copie.
Les voilà à la tête de la roue d’origine récupérée par un heureux hasard et d’un roulement presque aux dimensions.
En France, nous aurions filé vers le magasin de mécanique le plus proche et nous aurions fait l’acquisition du roulement adéquat.
Ici, point de fournisseur, seulement le chasseur qui nous dépanne d’un roulement tout droit sorti de la malle aux trésors et dont le diamètre intérieur correspond miraculeusement à notre besoin.
Il va nous falloir centrer ce roulement providentiel dans le logement de la roue.
Philippe pour assurer la résistance nécessaire décide de couler le roulement dans de la résine époxy, datant de l’épopée du passage du Nord-Est (2009 !).
La collaboration de trois petites allumettes disposées à 120⁰ nous a sortis une belle épine du pied.
Et ce montage a permis d’effectuer l’aller-retour Akunnaaq-Aasiaat, soit cinquante kilomètres, permettant le transport de Louis et Cora qui attendaient en ville depuis trois jours.
De quoi rendre tout guillerets les mécaniciens du bord.
Alléluia, pourvu que ça dure !
PS : la pizza en arrière-plan est juste là pour témoigner de la résistance de l’équipage face aux petits problèmes techniques.
Une réflexion sur “Mécanicien en roues de brouette (suite), par Patrick G.-L.”