Cette phrase si simple et si profonde est extraite, vous l’aurez reconnu, des Feuillets d’Hypnos de René Char.
C’est elle qui m’est immédiatement venue à l’esprit à franchissant la passerelle de descente de l’avion … Toujours le même émerveillement, je dirais le même ravissement à sentir ce froid vif (comment avais je pu oublier cette sensation du froid par -21°C, température de Kangerlussuaq ce matin), à regarder cette étendue infinie éclairée par une demi-lune, entendre ce crissement si particulier de la neige par moins vingt …
Je voulais partager avec vous ce bonheur, cette joie de me retrouver au Groenland, loin, très loin de la ville et de ses absurdités …
Takuss !