Le puisi couscous, par Louis

Quand on est rentrés, lundi soir, vent dans le nez et soleil dans le dos, on a retrouvé le Manguier vide. C’était un soir qui soufflait, suivi d’une nuit mouvante et d’un sommeil léger. Au petit matin, un nouvel iceberg en forme de chaussure, un de ces iceberg gros et plat qui se déplace vite avec le vent est apparu. Cela en faisait donc trois dans la baie.

Mercredi, le vent est tombé, on est parti en balade avec dans notre besace du riz et du puisi (phoque). On a mangé le reste hier soir, en lasagne, et il en reste encore. On pense à vous en mangeant ce plat que l’on a partagé. Arthur et Salomé, conformément à la légende naissante du Puisi-Couscous du Manguier, s’étaient mis aux fourneaux. C’était la veille du départ pour Aasiaat, deux jours avant le décollage pour le pays. Cora et moi avions conduit jusqu’au village dans un brouillard épais et ramené le phoque, tout droit sorti du congel. Jens-Pi nous l’avait promis, nous sommes passés chez lui pour le récupérer. C’étaient de beaux morceaux, noirs, pas trop forts, parfaits pour le couscous un dernier soir.

Héliabel, Julien, Salomé, Arthur, bon retour et merci pour ce mois que nous avons passés ensemble entre banquise, plaques vacantes, eau libre. La résidence de printemps s’est achevée avec un beau soleil. Mardi, comme à la suite de l’avion, la banquise du fond de la baie s’est en allée.


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