Ça y est. « Ils » sont tous rentrés chez eux. Après maintes péripéties dont seul « Air Immaqa »* a le secret …
Il ne reste plus que leurs traces, celles laissées dans le livre d’or du Manguier, toutes belles, toutes sensibles, toutes pleine de cette humanité qui est en fin de compte l’ingrédient commun à toutes ces résidences.
Encore une fois merci à vous, Ferial, Déborah, Cora et Rémi, pour les moments partagés avec vous, pour cette résidence surnommée l’Atypique, mais l’est elle vraiment plus qu’une autre en fait ? Parce qu’elle était bouillonnante ? ou bordélique ? ou explosive ? Non, elle était je crois tout simplement merveilleusement humaine,
Je sais que les retours sont difficiles. J’expérimente depuis 2009 cette difficulté à se réadapter à un monde qui m’amène toujours à la même question Qu’est ce qu’on a fait pour en arriver là ? Depuis 2009, je rentre après des mois passés dans cet infini arctique, et la distorsion est chaque fois plus forte, l’incompréhension plus grande. Et je repense souvent à ces mots de Moitessier*, quand il décide de ne plus rentrer « Partir de Plymouth et revenir à Plymouth, c’était un peu comme partir de nulle part pour revenir nulle part » (je me dois de vérifier ses mots exacts).
Ici la vie continue, à son rythme. La réalisation du recueil Sumut ? avance à grands pas, plus hélas que les souscriptions qui se font attendre …
Et pour terminer, encore une petite photo de Ferial !
*Air Immaqa: surnom donné à Air Greenland qui, traduit littéralement, signifie « Air Peut-être » !
* voir La longue route de Bernard Moitessier
Merci à tout l’équipe!
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Les souscriptions arrivent tout de même dans la petite boite aux lettres de la rue San Angelo. Merci à vous pour ce futur « sumut? »
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Merci Phil.
Ce n’est pas le dernier « Au revoir ». Il y en aura d’autres, encore et encore. Partir, revenir…
Cette bulle d’air, d’eau, de glace, d’oxygène a indéniablement changé le cours de nos histoires.
Sans doute ce que l’on attendait, espérait, secrètement, intimement. Une bonne claque d’eau glacée.
Voilà, c’est fait ! A nous d’emporter, transporter, transcender. Merci à toi et à bientôt.
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En disant ´au revoir’,
je me suis rappelée que ça signifie ´voir encore ´,
en emportant un morceau de SIKU avec moi.
Et même s’il faisait chaud sur le bateau à Marseille, pendant ce concert-traversée tout pétri de mon frais départ, j’ai partagé avec des inconnus du Sud ce morceau de glace salée que j’avais dans les poches et qui ne fondra jamais. Des compagnons du Manguier étaient là aussi, le casque sur les oreilles, les yeux fermés, et nos esprits en communion. Sur une vague parallèle, nous seuls savions qu’il y avait aussi le Manguier.
Depuis cet ´au revoir’, toutes les nuits mes rêves me font re-voir nettement la banquise qui a gardé une partie de moi.
Alors oui, au re-voir, toute surprise que ça réalise chaque jour.
Merci pour tout
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Oui Cora. Au re-voir.
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