Mon ami Renart, par Phil le marin

Renart
On a commencé à voir ses traces très tôt dans l’hiver. Mais seulement des traces. Le premier à l’avoir aperçu, c’était Julien. Encore lointain, mais de plus en plus proche. Puis il est devenu quasi familier, permettant à Antoine d’en faire la photographie (publiée dans ce même blog). Avant-hier, j’ai pu lui parler … Il était à l’arrière, en train de manger le kaniok que Béa avait laissé à son intention. Et je lui ai précisé le contrat. Lui me permet de le voir à loisir, de le photographier, moi je lui donne tout nos restes de nourriture, quelques petits poissons de temps à autre, pour améliorer l’ordinaire. Seulement voilà, pas question que tu montes à bord, et que tu commences à chaparder des trucs. Sinon, je te transforme en descente de lit, et ta queue fera une belle toque …
Il a attendu encore une vingtaine de secondes, toujours les yeux rivés sur moi, et puis il s’en est allé de son petit trot bondissant si caractéristique.
On va me dire que je délire en pensant que Renart m’écoutait et comprenait. Peut être. Mais à quelques temps du mystère de la résurrection, parler et être compris d’un renard me semble beaucoup plus crédible …
Et s’en alla comme il était venu,

5 réflexions sur “Mon ami Renart, par Phil le marin

  1. ooh ! Merci pour cet adorable texte et ces photos délicieuses ! Comme je regrette de n’avoir connu que les traces de cet habitant d’Aasiaat Nuna ! Et moi qui me le figurais blanc ! Merciii!

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  2. Joliment écris, quelle belle histoire à raconter!
    Une question : les renards ne sont pas blancs ?
    Bises .
    Valérie.

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  3. Il était temps de lui donner le kanioq ! Dommage que je ne sois plus là pour en pêcher quelques autres pour améliorer son ordinaire maintenant que je connais le bon trou…. ; )

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