Il faut sauver le soldat Mic !

Aller au fond des choses, pour savoir ce qu’il s’y passe.
En capter les contours, les lumières, les bruits.
C’est ce qu’avait dans la tête, Lucie venue équipée de plusieurs micros et d’un enregistreur.
La banquise, couvercle temporaire d’une mer indomptable, est sans cesse en mouvement.
Ce sont les sons provoqués par ces déplacements que Lucie a projeté d’enregistrer.
L’apparition d’une fissure dans la glace semblait une aubaine pour descendre le capteur dans les entrailles de la gangue blanche.
Seulement voilà, la fissure ouverte n’était qu’un bâillement glacé et quelques heures plus tard ce n’était plus qu’un interstice, le matériel était prisonnier de l’immense étau.
Le temps aurait peut-être été en faveur d’une récupération aisée, imaqa.
Mais parfois, sans raison, il est des urgences, alors les grands moyens furent de sortie.
Nul doute que quelques plans auront été échafaudés auparavant pour sauver le soldat Mic.

Hardi petit ! Tuk, clous à glace, marlin, et jusqu’à la tronçonneuse furent les précieux collaborateurs de l’entreprise.
J’allais oublier l’outre d’huile de coude, les mouchoirs pour éponger la transpiration.
Au bout de quelques heures, le puits salvateur était creusé assez profond pour libérer l’inopportun curieux de la vie sub-aquatique.
L’affaire serait-elle une petite vengeance du peuple de l’eau dont les moindres gestes ont été capturés ?

A suivre …

Patrick

PS : actuellement le temps d’ensoleillement est de 14 heures à Aasiaat


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