9h…Il me semble que je me suis trompé de direction…En revenant, j’aurai dû tourner à droite…Perdu. C’est ça de prendre comme repère le sommet d’une colline blanche quand le paysage en est recouvert (Je pensais que ce sommet se différenciait des autres par sa hauteur et sa forme)
***
Le vent se lève, les nuages apparaissent. J’ai l’impression que les repères que je m’étais fixé ont disparu. L’esthétique du lieu disparait petit à petit dans mon esprit. C’est reposant de se sentir vulnérable et fragile, loin des pensées métaphysiques et des concepts. Simplicité. Observer le paysage et marcher pour retrouver ma direction.
Dans cet environnement, le temps a une importance très marquée. En marchant, j’ai l’impression que ce paysage est solide et qu’il ne bougera pas. La roche, la glace et la neige paraissent compactes, immobiles dans le temps…sans risques.
Pourtant, en quelques heures, le paysage peut se métamorphoser suivant la lumière, le vent et les nuages. Telle une page blanche, la neige et la transparence de la glace absorbent les couleurs de la lumière ; bleu, violet, orange… L’immensité s’habit du ciel.
Quand le ciel est nuageux, les perceptions des distances et des dénivelées sont tronquées. Tout parait blanc et plat sans aucune distinction de surface. Dans ce paysage en noir et blanc, ce sont les pierres qui dessinent le contour du relief. Entre l’épaisse couche de glace et de neige, la roche affleure à certains endroits et permet de dessiner le contour des collines. Quand une tempête apparait, le vent creuse la neige et c’est tout un paysage qui se transforme ; la roche disparaissant à certains endroits et réapparaissant à d’autre.
Adieu le relief et les traces de pas comme repère.
C’est pour ca qu’il y a Lady Cairn 😉
J’aimeJ’aime
Et un petit GPS au cas où….ça n’est jamais de trop quand on part à l’autre bout du monde. Même si ces petits appareils manquent de charme, ça peut toujours servir …
J’aimeJ’aime