Ça n’a pas été simple ! Après le départ de Seb, nous avons un peu folâtré (oh le beau mot !) à Aasiaat, invité chez nos amis Thaï à un festin de rois, puis passant la soirée à faire d’interminables parties de 10.000 (on vous apprendra, et merci à toi mon fils qui m’a fait découvrir cet enivrant jeu de dés!) avec Mona et Malik. A Aasiaat, le peu de glaces qu’il y avait dans le port s’en était allée, et nous pensions déjà accueillir les futurs arrivants avec le Manguier.
Et puis nous avons passé 2 jours à Kaasarfik, para matar a saudade comme on dit au Brésil, deux jours de coup de vent d’est, de réveil nocturne pour remouiller car l’ancre chassait. La baie était gelé à l’intérieur, et nous avions du mouiller à l’entrée.
Enfin nous nous décidâmes pour retourner à Akunnaaq. Et là surprise … la glace barrait le passage. A hauteur du cargo, impossible de passer. Nous tentons de forcer le passage, confiant dans les chevaux du Baudouin … mais le Baudouin n’aime pas le sorbet. Rapidement l’alarme de température sonne, et il nous faut payer une bonne heure pour vider tous les tuyaux d’arrivée d’eau de mer, rempli d’un sorbet d’eau de mer qui empêche le refroidissement. Pas pour rien qu’on a inventé le keel colline !!!
Petite angoisse: et si la route au Nord est elle aussi barrée ? Les pans B et C jaillissent dans ma tête, mais avant tout essayer demain de passer par le Nord …
Et le passage était libre, jusqu’à notre petite baie, déjà bien englacée ! Ouf !!! Reste maintenant à trouver un moyen de récupérer la fine équipe. On va bien trouver !
Ben dites donc…
J’imagine que la glace s’est gentiment dit de me laisser prendre mon bateau et s’est ensuite gentiment dit qu’elle devait oeuvrer pour la suite de votre aventure…
Ici, à Copenhague en transit, 0 degré, on crève de chaud !
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