Olivier nous a quitté hier. Il est parti au petit matin, sans avoir pu nous larguer les amarres comme il aurait aimé le faire … mais le fort vent d’ouest en avait décidé autrement.

Nous nous sommes retrouvés tous les deux, pour le petit café du matin, tôt, quand tout le reste de l’équipage était encore endormi. Quelques petits mots échangés, rares, une poignée de main, « um abraço » (l’accolade brésilienne, mais chaleureuse), et le voilà déjà s’éloignant dans sa Mitsubishi.
Olivier parti, c’est un peu le signe du départ du dernier des Mohicans ! Nous n’avons pas été très nombreux à remettre en état ce brave Manguier. Il y a eu Keven (mon mignon), Vincent (Vince), Cécile Ferrus (la petite souris), Olivier (le Suisse). Et moi bien sûr. Tous les cinq, nous avons partagé des moments pénibles, mais intenses et souvent très amusants aussi.
Olivier a marqué sa présence (entre autre) par le petit café du matin que l’on attendait avec impatience dés 7 heures (plus tôt au début, plus tard à la fin !). Toujours discret, toujours attentionné, il a assuré (entre autre) la plus grande partie des vaisselles, de la préparation des repas, des courses. En plus de ses quarts de peinture et de ponçage ! D’humeur toujours égale, devenant de plus en plus tolérant au fil des jours sur les horaires fantaisistes des repas et sur la propreté de « l’antre » qu’était devenu le Manguier !
Alors, à toi aussi, mon cher Olivier, un merci très spécial pour ton investissement, pour les bons moments passés ensemble, pour ceux moins faciles, mais toujours forts. Et rendez-vous à tout bientôt en Terre Verte !
