Lundi matin au chant de la crevette, j’étais sur le quai, d’autant qu’un mauvais NW s’était levé pendant la nuit, et que le clapot était assourdissant dans la cabine arrière … Faut dire qu’on a déjà démonté tous les planchers pour accéder à Hadés N°2, à savoir les fonds arrières, que les gens d’ici appelle le lazaret !
Le Manguier s’est retrouvé très vite au sec, grâce à la diligence de Pascal, le maître du port, posé sur ses cales, et donc avec une gîte de 10° sur l’avant … Le nettoyeur haute pression (on ne parle pas de karcher ici) fut rapidement passé (vive les buses rotatives !), et nous avons commencé avec Philippe le démontage de tout ce qui traîne sur le pont, en prévision d’un hiver rigoureux !
L’heure est aux visites de professionnels, et aux devis de remise en état de ce bon vieux Manguier. Ici à Rivière au Renard et autour, nombreux sont les gens vraiment compétents, et je pense que le Manguier est bien là où il est.
Le patron du chantier a mis à notre disposition une petite kitchnette, une douche et un WC, ce qui est fort agréable. D’aucun pourrait s’en inspirer …
Donc, pour reprendre une certaine citation déjà utilisée, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes …
Toujours spectaculaire de voir le Manguier suspendu dans les airs. Impressionnant aussi de voir avec quelle facilité ces grues soulèvent ses 110 tonnes …
On attend avec impatience la (longue) liste des travaux à faire pour recruter volontaires et woofers au printemps prochain 🙂
D’ici là, bon courage à Phil le Marin et Phil l’Historien pour la préparation du bateau pour l’hiver.
A tout bientôt !
Olivier
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Alors alors, ce diagnostic? Comment se porte la coque du manguier?
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