Nous sommes pendant l’hiver 2018. Les nuits sont encore très longues, et dans la douce chaleur du Manguier, je me prends à rêver … c’est mon premier hivernage près d’Akunnaaq, et je suis véritablement conquis. La baie où nous avons jeté l’ancre avec Louis, un peu à l’écart du village mais suffisamment proche, nous permet de fréquentes visites, dans la tourmente, sous la lune, avec ou sans aurores boréales. Mais à chaque fois avec ravissement.
Pourtant ce village – dont le surnom, Qilaq, donné jadis par un maître école danois signifie le ciel (aussi bien Sky que Paradise) – décline très vite. De 500 habitants il y a une vingtaine d’année, il est passé à 110 dans les années 2010, et aujourd’hui à peine à 80 (une soixantaine à l’heure où j’écris fin 2019).
Une petite graine se pose dans mon cerveau … les résidences d’artistes sont bien accueillies par les gens du village, par les enfants à l’école. Pourquoi ne pas essayer de pérenniser tout cela, dans un lieu à terre, de façon à essayer d’enrayer cette spirale de l’exode ?
Ainsi naquit le projet de Maison des Artistes d’Akunnaaq qui aujourd’hui devient réalité grâce à l’accord de la commune de Qeqertalik qui s’associe au projet en fournissant dans un premier temps le matériel nécessaire à sa rénovation …
Je remercie très sincèrement chaque personne ayant apportée son enthousiasme et sa contribution pour la réalisation de ce beau projet. Et à bientôt pour la suite !








Bravo ! ooooh !
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Génial !!!
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