Aujourd’hui, j’ai décidé de poursuivre l’expérience de dessiner en extérieur, sur la banquise, avec la boîte à dessiner que j’ai bricolée à l’atelier avant mon départ.
Ma première tentative date du lendemain de mon arrivée et je n’avais pu rester qu’une petite vingtaine de minutes, debout, par moins 17° avant que mes stylos ne gèlent et mes pieds avec.
Je suis bien résolue à faire mieux pour ce nouvel essai mais cela demande un peu de préparation. J’ai garni le fond de ma boîte à dessiner d’un petit tapis chauffant, mis la batterie dans ma poche et j’ai juste enfilé une paire de gants en mérinos au moment de dessiner. Mais avant de déplier mon Leporello d’un joli papier Vivaldi gris, il a fallu d’abord que je casse la glace qui recouvrait le petit traineau que nous utilisons pour aller chercher l’eau au lac. La deuxième étape a été d’emprunter la peau de bœuf musqué qui recouvre le tatami du carré, la descendre du bateau en passant par l’échelle de coupée, puis l’installer sur le petit traineau « Qamatitut » et enfin poser mes affaires dessus… sans oublier l’appareil photo. Il ne restait plus qu’à tirer l’attelage sur la banquise avant de m’installer dans mon nouvel atelier portatif et de me mettre à dessiner le premier essai de panorama des Petits Riens du Groenland. C’est fou comme tout prend du temps en Arctique…
Au final, c’est encourageant : mon dispositif a plutôt bien fonctionné, j’ai pu rester un peu plus d’une heure pour croquer deux dessins, mais je reconnais qu’il ne fait pas très froid avec ce petit -14° dû au réchauffement climatique …
Comme c’est « Merveilleux « de créer dans ces étonnants paysages ! les résultat est là !
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Belle composition. J’imagine tout. Les sensations, l’émotion, le crayon sur le papier, le froid. Le bleu de l’Iceberg, le rouge sang du bateau à l’horizon. Profitez bien.
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Déjà que j’avais froid à rester à tes côtés sur le Pont Neuf à Paris en hiver, mais là, par -14° ou -17°, je me contente de regarder le résultat, assise bien au chaud à la maison! :*
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