Je vais jusqu’au port et descends sur la glace. Je m’éloigne du village en me prenant pour un bateau et passe proche de ceux qui restent, figés par la mer gelée. Je rentre à Qammavinnguap par le sentier des iles. J’ai passé l’hiver, j’ai passé trois mois sur le Manguier. Comme trois mois de résidence. J’ai quelques dessins que l’on me dit de montrer. Quelques croquis et des petits bois que j’ai taillé. J’ai profité des calmes et des bazars, des musiques et des passages, des nuits et maintenant des jours qui s’allongent pour créer moi aussi sur ce bateau, immobile et pourtant mis en mouvement par les vas-et-viens de tous ceux qui veulent le connaître, y venir et y revenir. Ce bateau rouge au milieu du blanc qui change, cette banquise qui se transforme, qui inspire et fascine. Je ne dis pas grand-chose mais regarde beaucoup. Je prends le temps, comme souvent. J’en aurais encore, je le sais et différents c’est sûr.
Mais c’est une idée, je peux montrer quelques dessins maintenant.
Puis d’autres viendront.



Oh Louis, merci!!!
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J’ai tout reconnu en tout cas 😉 bravo
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Contente !!!! De te lire et de voir enfin tes dessins. J’aime tout.
Mon amie Frédérique (écrivain) a remarqué il y a quelque temps dans le blog du Manguier ton texte Ça monte et ça descend. « Il est bien, ce texte », a-t-elle pris la peine de m’écrire.
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Rythm’ nd blues (blanc)
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Ils sont géniaux, tes carnets, camarade!
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