Le voyage immobile
Le plus beau des voyages
N’est-ce pas celui que l’on fait immobile
Assis au milieu de sa tête en regardant le vent
Dans un avion sans ciel,
ou un bateau sans océan ?
Le voyageur immobile tourne sur lui-même, impuissant,
passager sans ticket d’une planète sans objet.
Écoutant le ronronnement du temps
et scrutant dans le ciel ces astres ahurissants.
Ces bribes de hasards qu’il appelle des étoiles.
Cf. « Prisonniers de l’Inutile » (Gérard Manset)
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beau, Remi
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