Réponses au Grand Concours de Printemps du Manguier (images 1 à 7)

Prologue

Sur les quelque 150 espèces d'oiseaux qui visitent l'Arctique chaque été, une centaine environ y nichent aussi. Mais seule une dizaine d'espèces y reste durant tout l’hiver : les 2 espèces de lagopèdes (des saules et alpin), les corbeaux, les geais gris, les goélands, les faucons gerfaut, les chouettes harfang, les gelinottes, le Cincle d'Amérique, et peut être encore un ou deux … Ils furent nos fidèles compagnons de l'hiver … pour les autres, ils arrivent en ce moment, pour notre plus grande joie !

N'ayant aucune formation universitaire en zoologie, et encore moins en ornithologie, nous n'avons aucune prétention à la Vérité ! Essayer de mettre un nom exact sur les espèces rencontrées est une tâche très ardue, car certaines sont très proches l'une de l'autre. Par ailleurs, le plumage d'un oiseau varie d'un individu à l'autre selon son sexe, l'époque de l'année, etc.  Notre expérience est uniquement basée sur les observations que nous avons pu faire pendant ces presque six étés passés en Arctique et sur la compilation de documents spécifiques à cette région. D'avance nous présentons nos plus plates excuses pour les erreurs qui pourraient s'être immiscées …

Réponses

Image n°1 : grue du canada/grus canadensis/sandhill crane
La grue fait partie des plus grands oiseaux au monde (presque 2m d'envergure). Elle est connue pour le fameux V qu'elle adopte pendant sa migration. Mais le plus spectaculaire est "la danse" qu'elle pratique à cette époque (reproduction) : sautillement d'une patte sur l'autre, déploiement ou battement d'ailes. Nous avions eu la chance d'assister à l'une de ses danses en Alaska avec Karin.

Image n°2 : renard arctique/vulpes lagopus/arctic fox
Bon, celle-là, c'était une facile ! Le renard arctique est prévoyant, voire maniaque : un groupe de chercheurs a retrouvé dans un "cache" 40 oies soigneusement rangées, des dizaines d'œufs, des lemmings … de quoi passer l'hiver … Mais le renard arctique est aussi capable de faire des centaines de kilomètres sur les traces d'un ours blanc, sur la banquise, simplement pour aller ronger la carcasse d'un phoque laissé par celui-ci …

Images 3 et 3bis : sarcelle d'hiver/anas crecca/green-winged teal
Plus dur … c'est pour cela qu'on a mis 2 images de ces magnifiques sarcelles mâle et femelle. C'est le plus petit canard de la région.

Image 4 : rat musqué/ondatra zibethicus/muskrat
Et non, il n'y a plus de castors ici à cette latitude !

Image 5 : lagopède alpin/lagopus mutus/rock ptarmigan (mâle)
Assez difficile de distinguer le lagopède des saules et l'alpin, surtout chez la femelle. Mais il nous semble que ce beau spécimen soit bien un alpin …

Image 6 (à droite) : tournepierre à collier/arenaria interpres/ruddy turnstone
Ils sont devenus nos grands copains, étant du matin au soir (je veux dire 24h/24 !) autour du bateau. Ils sont assez bagarreurs, et préfèrent nettement les os d'oies aux restes de brocolis !

Image 6 (à gauche) : bécasseau sanderling/calidris alba/sanderling
Eux aussi font partie de nos cop's ! Pas sauvages du tout, d'autant plus qu'ils ne comptent pas l'humain parmi leurs prédateurs … Ils nous font mourir de rire, avec leurs airs très affairés !

Image 7 : lagopède des saules/lagopus lagopus/willow ptarmigan
Très difficile de reconnaître une femelle "alpine" d'une femelle "des saules"…! De ce que l'on sait, la différence se ferait au niveau du bec, celui de la femelle "des saules" étant plus puissant …

 


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