C’est une année un peu spéciale, comme finalement le sont toutes les années depuis un certain temps: plus rien n’est prévisible.
En l’occurrence, le plan de tentative de renflouement que j’avais espéré pouvoir faire au moment des grandes marées de mai semble compromis. Même si je suis surpris chaque année de la vitesse à laquelle on passe de l’hiver à l’été, il me paraît difficile que toute la glace qui enserre le Manguier soit fondue d’ici une vingtaine de jours. Surtout à l’intérieur.
De toute façon , je me tiens prêt. Les motopompes sont trouvées, les discussions sont engagées avec Niki Nuka, un bateau de pêche d’Aasiaat, pour être le remorqueur. J’ai hâte d’être dans l’action, et en même temps je l’appréhende,
A suivre,



