Le blizzard est par-dessus les toits
Le blizzard est par dessus les toits
Rageux, cuisant
Le blizzard par dessus les toits
Eraille son âme
Une peau d’ours contre le toit
Si douce, si calme
Une peau d’ours contre le toit
Berce sa patte
Le bleu par dessus le vent
Si pur, glacial
Le bleu par dessus les toits
Lèche son poil
Une griffe polaire dans le blizzard
Passive, tranquille
Une griffe polaire dans le blizzard
Balaye le temps.
A vous de trouver quel poème m’a inspirée. Un premier indice : son auteur l’a rédigé en prison alors qu’il purgeait une peine en même temps que sa peine d’amour laquelle l’avait amené à lever son arme contre son amant (si beau, si fou, l’amant).
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Paul Verlaine, 1874
Écrit en prison à Mons où il purgeait sa peine pour avoir blessé, lors d’une dispute violente, celui qu’il appelait « l’époux infernal », son ami et amant, Arthur Rimbaud.
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zut, je l’avais aussi
bisous
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pas très poétique… mais si vos batteries gèlent c’est qu’elles sont nazes…
désolé.
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Toutes mes ficelles-d’installation, comme disait l’ami Pierrot, pour cet
emménagement en Pouésie ! Cécile tou mé ravis! Vous zan brasse !
(Ici c’est pas le blizzard, c’est le bizarre printemps précoce, avec natation, jardinage et soleillade)
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