Poème à geler debout, par CZH

Le blizzard est par-dessus les toits

Le blizzard est par dessus les toits
Rageux, cuisant
Le blizzard par dessus les toits
Eraille son âme

Une peau d’ours contre le toit
Si douce, si calme
Une peau d’ours contre le toit
Berce sa patte

Le bleu par dessus le vent
Si pur, glacial
Le bleu par dessus les toits
Lèche son poil

Une griffe polaire dans le blizzard
Passive, tranquille
Une griffe polaire dans le blizzard
Balaye le temps.

P3120003

A vous de trouver quel poème m’a inspirée. Un premier indice : son auteur l’a rédigé en prison alors qu’il purgeait une peine en même temps que sa peine d’amour laquelle l’avait amené à lever son arme contre son amant (si beau, si fou, l’amant).

P3120002


4 réflexions sur “Poème à geler debout, par CZH

  1. Le ciel est, par-dessus le toit,
    Si bleu, si calme !
    Un arbre, par-dessus le toit,
    Berce sa palme.
    La cloche, dans le ciel qu’on voit,
    Doucement tinte.
    Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
    Chante sa plainte.
    Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
    Simple et tranquille.
    Cette paisible rumeur-là
    Vient de la ville.
    Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
    Pleurant sans cesse,
    Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
    De ta jeunesse ?
    Paul Verlaine, 1874
    Écrit en prison à Mons où il purgeait sa peine pour avoir blessé, lors d’une dispute violente, celui qu’il appelait « l’époux infernal », son ami et amant, Arthur Rimbaud.

    J’aime

  2. Toutes mes ficelles-d’installation, comme disait l’ami Pierrot, pour cet
    emménagement en Pouésie ! Cécile tou mé ravis! Vous zan brasse !
    (Ici c’est pas le blizzard, c’est le bizarre printemps précoce, avec natation, jardinage et soleillade)

    J’aime

Laisser un commentaire